Les fausses couches peuvent survenir suite à de nombreux facteurs, et c’est toujours difficile pour le parents. C’est gérable quand il s’agit de cas isolés, mais si c’est à titre répétitif, ça en devient plus pénible qu’autre chose.
Quelles sont les causes des fausses couches ?
La non-implantation de l’œuf fécondé suite à des anomalies de l’utérus : elles peuvent se manifester en plusieurs formes telles qu’une malformation utérine congénitale, des fibromes utérins sous-muqueux ou intra-muraux, une adénomyose, une endométriose, des adhérences au niveau des parois de l’utérus, etc.
- Un problème génétique : il se manifeste sous forme d’anomalie équilibrée chez l’un des parents, voir chez les deux. Anomalie à caractère bénin chez les parents. Il peut s’agir de la fusion de 2 chromosomes par leur centromère, ou un échange de matériel entre deux chromosomes. Mais chez l’embryon, cela peut engendrer un patrimoine génétique anormal, succédé par l’interruption de la grossesse.
- Une insuffisance ovarienne prématurée.
- Une anomalie auto-immune telle qu’un Lupus ou le syndrome des anti-phospholipides.
- Un SOPK : le syndrome des ovaires polykystiques.
- Des problèmes au niveau de la coagulation sanguine.
- Un diabète mal équilibré, ou encore des anomalies thyroïdiennes.
- Toutefois, le sperme du partenaire peut également être la cause de vos fausses couches répétitives.
Les causes de ses fausses couches sont déterminées suite à des bilans complets proposés par les médecins.
Quels traitements sont à prévoir ?
Les traitements varient selon la variation des causes, chaque problème a une solution individuelle. Il ne s’agit donc pas d’un seul traitement pour tous les cas.
- Dans le cas d’une anomalie détectée suite a un Caryotype, il suffit d’effectuer une assistance médicale à la procréation. Ou d’opter plutôt pour une fécondation in vitro.
- Si c’est une malformation utérine, c’est des chirurgies réparatrices qui peuvent être envisagées.
- Cette fois-ci, si on parle de problèmes génétiques ou immunitaires, les médecins peuvent songer à l’administration de corticoïdes.
- S’il s’agit d’anomalies de coagulation, l’administration d’aspirine ou d’anticoagulants est préconisée.
- Enfin, si les problèmes sont thyroïdiens, des médicaments pour régler l’activité thyroïdienne suffisent amplement.
Traitements physiques, oui, mais n’oubliez pas le moral !
Perdre un enfant, même si sont développement n’est même pas encore achevé, s’avère être une étape difficile pour les deux parents, et surtout, pour la maman. C’est à partir de la 3ème fausse couche que les médecins commencent à s’alerter. Mais chez les femmes ayant perdus leurs bébés, la frustration se ressent à la deuxième perte. Pour une première fois, on peut le supporter. Mais au bout de la deuxième, certaines femmes ont même tendance à perdre espoir, se disant qu’elles n’auront jamais, ou jamais plus d’enfants.
Dans certains cas, le stress a été incriminé dans la survenue d’une fausse couche, c’est pourquoi un suivi psychologique est très important.